Petit patrimoine

 

Tous les renseignements sont issus du livre de Jacques Verrier « Saint Maurice, au pays de Gourgois », pour en savoir plus n’hésitez pas à vous le procurer !

 

 

La Chapelle Saint-Jean-Baptiste

Située dans le hameau de Château-Le-Bois, la plus ancienne mention date de 1399, lors d’un legs.
La Chapelle est un lieu de pèlerinage, encore pratiqué aujourd’hui, dont les traces sont perceptibles sous la forme de chaussons d’enfants accrochés au mur. On y vient lorsque les bambins ont des difficultés à acquérir la marche.

Descriptif extérieur :
C’est un batiment entièrement crépi, bâti sur un plan rectangulaire et mesurant 12m de longueur par 7m de largeur. Il est disposé perpendiculairement au relief orienté de l’ouest vers l’est :

  • la façade ouest est donc face à la pente : composée d’un mur pignon surmonté d’un petit clocher-mur à baie unique dans laquelle se trouve une petite cloche. Il n’y a pas de portail axial, mais une simple porte sur le coté sud, avec deux fenêtres.
  • La façade est repose sur le rocher et surmonte l’ancien chemin de Château-Le-Bois à Saint Maurice. On y voit une petite fenêtre.
  • La façade nord est séparée celle de l’habitation voisine par un petit passage dont une partie est creusée dans le rocher. On y voit une fenêtre, et une ouverture carrée d’une trentaine de centimètres donnant accès au vide situé sous le plancher.

Descriptif intérieur :
Lors de travaux d’entretien sont apparues des peintures polychromes : un décor floral non daté à ce jour.
Le plafond plat, en bois, a été refait récemment par les habitants du hameau, propriétaires de l’édifice.
A l’intérieur, parmi les ornements, se trouve une petite statuette de Saint-Eloi patron des orfèvres et par extension des métiers liés au travail des métaux.

Légende liée à Saint-Jean :
La statuette du saint avait le pouvoir de détourner les orages. Chaque fois que les nuages s’amoncelaient, la statue était sortie et les nuées se détournaient vers le hameau proche d’Ouillas. Ses habitants, à la fois agacés et jaloux, décidèrent de s’emparer de la statue miraculeuse. La chose fut faite et les habitants de Château-Le-Bois ne purent que constater l’absence du protecteur. Diable, lutins, ou mauvais esprits furent accusés. Mais, le préposé à la statue entendit soudain un murmure, un appel provenant du ravin de la Cote. Le village tout entier se mit à chercher et sur une pierre, à coté du ruisseau, la statue de Saint-Jean attendait. Elle fut vite rapatriée dans la chapelle. Ce n’est que plus tard qu’ils apprirent le fin mot de l’histoire. Arrivés au fond du ravin, les voleurs se rendirent compte que la statuette devenait de plus en plus lourde, au point que plusieurs personnes ne parvenaient pas à la soulever. Une paire de boeufs, amenés afin de palier la déficience humaine, ne put faire mieux. Tous penauds, ils laissèrent la statue sur place et s’en retournèrent chez eux.

Jeudi 24 juin, jour de la Saint Jean-Baptiste, patron de la chapelle…
La cloche a sonné à Château-Le-Bois !

L’organisation s’est faite à la hâte, on n’y croyait plus ! Malgré les contraintes sanitaires, les organisateurs ont réussi à réunir 80 personnes fidèles à la célébration de Saint Jean-Baptiste, et c’est avec satisfaction qu’ils ont apprécié la présence de nouveaux participants.
Le soleil et la pluie ont joué à cache-cache toute la journée, mais nous ont tout de même permis de terminer par des échanges conviviaux autour d’un pot de l’amitié.
L’association des Amis de Château-Le-Bois remercie chaleureusement le Père Guy Vialla qui a célébré cette messe et contribué à la réussite de la Saint Jean.

Rendez vous pris pour l’an prochain dans une chapelle dont l’embellissement se poursuit avec la réfection de la toiture.
Un dernier mot pour rappeler le soutien financier des collectivités locales : commune de Saint-Maurice-en-Gourgois et le Département de la Loire, pour la réalisation de ces travaux.

 

La Chapelle Notre Dame des Anges

La Chapelle de Gabelon se dresse un peu à l’écart des habitations, en bordure du chemin qui conduit à Pommerol et au bourg.
C’est un batiment rectangulaire avec une abside en cul de four orienté est/ouest.
Une série de marches rustiques permet l’accès au portail. La façade en pignon est surmontée d’un petit clocher-mur reposant sur une pierre biseautée formant une corniche. Une baie unique accueille une petite cloche dédicacée. L’ensemble est couronné d’un ensemble biseauté dont la forme évoque un chapeau de gendarme aux larges bords. Une croix métallique est fichée à son sommet.
Quatre fenêtres sont réparties de part et d’autre de la nef rectangulaire.

Travaux réalisés par l’association « les Gabelous » :

La lourde porte en bois de la chapelle de Notre Dame des Anges vient de se refermer.
A l’intérieur, les cuivres, bougeoirs et calices, nettoyés soigneusement, brillent de mille feux. Le chemin de croix, restauré intégralement, a lui aussi retrouvé sa place tout comme les quatre statues, le tout mis en valeur par un écrin rénové à l’identique. Deux statues ainsi que la cloche, ont suscité l’intérêt de la conservatrice des monuments historiques de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
L’extérieur n’a pas été oublié par l’association «  les Gabelous » :
La rénovation du toit en 2017
La restauration du clocher
La plaque signalétique offerte par la mairie de Saint-Maurice-en-Gourgois…
Dans un dossier de pré inventaire établi en 1995, la petite chapelle était référencée ainsi « Une chapelle figure à cet emplacement sur le cadastre de 1824. Elle est reconstruite en 1869 (date sur la clef d’arc de porte), conservant les montants de la porte, l’oculus et les appuis des fenêtres ». Une grille en fer forgé, installée récemment devant la porte d’entrée permet de voir l’intérieur.
Notre chapelle restera toujours une petite chapelle mais elle tient une grande place dans le coeur des gens.
Alors si un jour, au gré d’une promenade, vous passez par le hameau de Gabelon, faite le détour par la Chapelle. Son charme discret saura certainement vous toucher, tout comme les sourires, en guise de remerciements, que ne manqueront pas de vous adresser ceux qui ont donné leurs noms à la Chapelle.

Lionel Mancier

 

La Chapelle de Gourgois

C’est en 1760, dans l’almanach de la ville de Lyon, que figure à propos de Saint-Maurice, une seconde chapelle, au hameau de Gourgois, sous le vocable de Saint Isidore. Parfois, elle est associé au vocable de Notre-Dame-Des-Anges, mais il y a confusion avec celle de Gabelon.
Autrefois, elle appartenait aux habitants du hameau mais, après être passée entre les mains d’une association caritative, elle a été vendue à un particulier, rénovée et transformée en remise.
Son plan composé d’une nef prolongée d’un choeur arrondi est le plus simple possible pour ce genre d’édifice. Les ouvertures sont assez récentes et l’on remarque la présence de petites croix gravées sur les extrémités des linteaux des fenêtres nord et sud. La façade possède un clocher-mur au sommet duquel se trouve une arcade où venait se loger la cloche.

 

La Commanderie

Elle est située à l’extrémité est de la commune, à la bordure du plateau, peu avant la rupture de pente. La façade sud domine le vallon.
Première mention en 1235, le domaine faisait partie, à l’origine, de celui des seigneurs de Saint-Bonnet-le-Château. Les templiers s’y installèrent et fondèrent un domaine à vocation agricole qu’ils façonnèrent et firent fructifier afin d’alimenter l’effort de guerre imposé par les croisades en Terre Sainte. Les membres de l’Ordre du Temple sont arrêtés en 1307. En 1312, leurs biens sont transférés aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem sur injonction du pape.
La ferme dite de la « commanderie » possède une porte avec un écusson à croix de Malte sur une ogive moulurée, et de gros blocs qui sont les probables vestiges de murs d’enceinte.
Aujourd’hui la propriété est privée, elle a été rénovée selon les textes de 1615. Les façades sud et ouest sont remployées dans le bâtiment moderne. Des transformations dues à l’usage mais aussi aux aléas de la vie, notamment un incendie au XXème siècle, ont été très importantes.
L’ensemble situé au nord, aujourd’hui en ruine, abritait des chambres.

 

Les lavoirs

Le témoignage de Catherine F. fait revivre la mémoire d’un mode de vie, source d’un certain bonheur vécu tant dans l’effort que la gaité.
Retrouvons en sa compagnie le chemin de terre bordé d’un haut mur en pierres sèches jusqu’au site du lavoir qui reprend vie avec ses souvenirs :
« Les sources alentours alimentaient d’eau vive, en toutes saisons, le lavoir mais aussi le puits et les abreuvoirs. Nous étions trois femmes agricultrices à nous rendre au lavoir et chacune avait un rôle bien précis pour l’entretenir.
Il fallait le vider, le brosser, le remettre en eau, replacer la « bonde de bois » puis l’étancher avec de la terre et quelques fois déboucher la rigole d’arrivée d’eau.
On devait toujours faire attention aux serpents et aux nombreux lézards surtout avant la pluie, sans oublier les vaches qui venaient librement boire aux abreuvoirs.
Le lundi matin était notre jour de lessive. On arrivait après la traite avec le linge trempé de la veille. Au lavoir, je le frottais bien sur la pierre avec une brosse à laver chiendent, puis je le savonnais au savon de Marseille, agenouillée dans ce qu’on appelait « la caisse » où je mettais un vieil habit pour épargner mes genoux. On discutait des travaux des champs, des fenaisons, des récoltes de pommes de terre, de nos occupations…
On voyait les gens aller aux champs, on riait pour un rien, on ne chantait pas !
Le linge était tordu jusqu’à ce que l’eau devienne plus claire, puis on le savonnait avant de le mettre au pré. On le laissait plusieurs heures en allant l’arroser. Si le temps était calme il pouvait y rester toute la nuit.
Sur le site, le puits donnait une eau très froide, précieuse pour laver le beurre mais aussi, à l’occasion, pour boire le Pernod !
Je suis allée au lavoir jusque dans les années 1970 voire un peu plus tard, puis est venu le temps de la machine à laver… »

Le lavoir, petit patrimoine rural, symbolise encore la mémoire d’une époque de rencontres et d’échanges. Ce lieu de travail souvent éprouvant constituait aussi un espace précieux de liberté, de paroles entre femmes. Aujourd’hui les lavoirs de la commune, préservés pour la mémoire, sont Chaizeneuve, Cohérette qui se redécouvrent au fil des chemins, et celui du bourg situé dans une rue du même nom.

D’après Madame Guillaus-Bataille

 

Les Moulins

  • Les Moulins à eau

Le territoire de Saint-Maurice est irrigué par de nombreuses rivières et des ouvrages utilisant leur force motrice ont été retrouvés pour 5 d’entre-eux : Ecolèze, Cohérette, Le Pinet, Gabelon et Sabonnaire. La commune possédait également deux moulins à vent.

  • Le Moulin de Gabelon (40m2): le ruisseau qui l’alimente prend sa source à Paturafou (Rozier-Côtes-d’Aurec) et se jette dans l’Ecolèze. Mentionné pour la première fois en 1648, il n’en reste rien aujourd’hui.
  • Le Moulin de la Rivière (60m2) : situé sur la rive gauche du ruisseau du même nom. Sa situation géographique lui a valu d’être soustrait à Saint-Maurice lors de la création de la commune d’Aboën en 1872.
  • Le Moulin de Saléard (40m2) : en aval du précédent. Situé sur le territoire de Saint-Maurice, il porte le nom d’un hameau d’Aboën. Il n’existe aujourd’hui qu’un alignement de dalles de pierres.
  • Le Moulin des planches : situé dans le terrier de la Commanderie de Gland. Il n’est plus mentionné à partir du XVIIIème siècle.
  • Le Moulin de Sabonnaire : Mentionné seulement en 1318, il n’en reste aucune trace aujourd’hui.
  • Le Moulin d’Antouilleux (30m2) : situé à la confluence du ruisseau de Sabonnaire et des Rivières, il reçoit donc l’eau de ces deux cours. Aujourd’hui on peut y voir une grosse meule en bordure du ruisseau de Sabonnaire.
  • Les Moulins de Fressonnet (50m2) : au nombre de trois en cascade et situés à distance égale entre les hameaux des Mures et du Fressonnet, il n’en reste rien aujourd’hui.
  • Le Moulin des Mures : légèrement en amont des précédents, il est alimenté par le ruisseau Cohérette. C’est le seul pour lequel il reste aujourd’hui une belle hauteur de mur et l’on y retrouve la chambre de la roue et de nombreux emplacements pour les poutres de fixation et les planchers.
  • Les Moulins de Cohérette (80m2) : en aval des trois moulins du Fressonnet, il en reste un chemin empierré qui remonte vers Cohérette.

 

  • Les Moulins à vent

Au nombre de deux sur la commune :
A l’est de la maison de la Goutte : à l’extrémité du plateau.
En bordure du plateau de Sabonnaire.
Moulins ruinés, il n’en reste rien aujourd’hui !

 

 

Les Croix 

 Les croix font partie intégrante du paysage de nos campagnes. Croix de pierre, de fer ou de bois elles se dressent aux carrefours, sur les places ou le long des chemins. La commune de Saint-Maurice est très riche en croix : plus d’une cinquantaine sont dénombrées, environ 25 sont visibles !
Certaines portent des noms :
liés aux hameaux : croix de Prunerie, de Barel, de Lachaize
plus généraux : croix du Canton, du Tonnerre
liés à la matière : croix de Bois

Quelques exemples :

Croix de Bois :
La Croix de Saint-Maurice : située en périphérie du bourg et possède un piédestal composé d’une marche.
La Croix de la Plaine : située à l’embranchement des chemins de Saint-Maurice/Saint-Rambert au hameau de La Plaine et possède un piédestal de deux marches.
La Croix de Gourgois : au carrefour des deux itinéraires importants du XVème siècle, Saint-Maurice/Saint-Rambert et Gourgois/Saint-Bonnet.
La Croix des Rases : au carrefour entre le bourg et Prunerie, aujourd’hui disparue.
La Croix de la Rivière : il en reste seulement une pierre renversée à l’entré du hameau, à la surface de laquelle se trouve un orifice carré.
Les Croix de Chomat, de Sabonneyres et de La Goutte

Croix Mixtes :
Les Croix d’Antouilleux, de Gourgois et de Prunerie sont en bois sur un socle de pierre.

Croix de Fer :
La Grande Croix de Mission : installée sur la place devant l’Eglise en 1857. Elle est très ouvragée, la partie métallique se remarque par un décor composé de branches de vignes, de grappes de raisin et de deux têtes d’anges.

Croix de pierres :
La Croix des Gendarmes : autrefois située au carrefour de la route de Périgneux. Autour du christ se trouve les instruments de la Passion : échelle, tunique, lance, marteau et tenaille.
Les Croix de Gourgois, Ecolèze, du Cimetière et Cohérette
Les Croix du Theil : la première située sur la placette où s’élevait autrefois la Chapelle, repose sur un support en pierre. La seconde est située au carrefour Saint-Rambert/Saint-Maurice et Le Theil/Gland. Elle fut abattue par une tempête mais reconstruite.
La Croix de Sainte Agathe : au croisement de l’ancien chemin Saint-Rambert/Puy et de la bretelle reliant cet itinéraire au bourg. Elle fut détruite à la Révolution mais reconstruite. Il était habituel à la Sainte-Agathe et le lundi de Pentecôte de faire l’aumône en nature aux pauvres au pied monument.

 

Les voies et les bacs

 Le réseau viaire, réseau formé par toutes les voies de circulation, est un facteur important de structuration et de développement.
Il est d’ailleurs possible de constater que la croissance des hameaux situés en bordures de voies fréquentées est plus importante. La naissance récente des hameaux de la Flachère et des Combes : suite à la construction du pont du Pertuiset et à l’ouverture de la route venant d’Unieux et de la Vallée de l’Ondaine.
La désertification des coteaux sud : favorisé par la suppression du passage sur la Loire, en est un effet inverse !
Les hameaux d’Antouilleux et de Sabonnaire : se sont étirés de part et d’autre du chemin traversant.
Les maisons isolées présentes au carrefour de chemins, nous incite à les voir comme d’anciens lieux de halte, de restauration et d’hébergement, comme La Maison Blanche ou Les Baraques.

Pour la commune de Saint-Maurice, le cadastre Napoléon représente la voirie par des éléments classiques d’un réseau en étoile :
Chemins reliant le bourg aux hameaux : chemin de Saint-Maurice/Pommerol
Chemins reliant les hameaux entre eux : Pommerol/Gabelon
Chemins reliant le bourg/hameaux aux bourgs des communes voisines : Saint-Maurice/Périgneux
Chemins qui ont les origines sont plus lointaines :
Saint-Bonnet/Saint-Etienne : il dessert Pommerol, Vareilles puis Les Baraques avant d’aborder la descente vers Nurols (Aurec) pour enfin traverser la Loire.
Saint-Bonnet/Saint-Maurice : depuis Craponne en passant par Usson-en-Forez, il suit la bordure du plateau.
Saint-Maurice/Bas-en-Basset : court chemin reliant le bourg aux deux itinéraires précédents rejoint à Vareilles.
Saint Maurice/Périgneux : le premier est une liaison entre les deux bourgs. Le second rejoint le bord de Loire en passant par Gourgois et traversant la Loire à Saint-Paul-en-Cornillon.
Chemins qui traversent le territoire du nord au sud : ils ne desservent aucun hameau ! Ce sont au contraire les hameaux qui ont émis des chemins jusqu’à lui : La Chaize/Prunerie, par exemple.
Le bourg : il se trouve à l’écart du tracé originel. Il existait deux voies pour s’y connecter, celle du nord au niveau de la Croix de La Chaize et celle du sud au niveau de la Croix Sainte-Agathe. On y dénombre douze croix de carrefour qui ponctuent le parcours.
La commune se distingue aussi par la richesse de son réseau secondaire : de nombreux chemins en font un lieu propice et agréable à la promenade.

Parlant voies et circulation, il faut évoquer le problème posé par le fleuve Loire, barrière naturelle au sud comme à l’est. Au XIXème les constructions du pont du Pertuiset puis du pont d’Aurec, ont permis une circulation libre et aisée aujourd’hui, mais qu’en était-il auparavant ?
Sur le cadastre Napoléon, plusieurs lieux de passage sont directement liés à Saint-Maurice :
Périgneux/Saint-Paul : permettait la traversée en amont de Miramand. Il porte le nom de Bac Barrel. Abandonné en 1876.
Aurec-sur-Loire : il permet la continuité de l’itinéraire Saint-Bonnet-le-Château/Saint-Etienne. Il se trouve entre les hameaux des Combes et de Nurlet. C’est un bac à traille : câble tendu entre deux mâts placés chacun sur une rive. A l’aide d’une perche servant à la manoeuvre, le bac, relié à ce câble, est placé en travers du courant qui en assure le déplacement.
Face au bourg d’Aurec et prés du pont : aboutissement de l’itinéraire jusqu’aux Baraques. Le tracé est similaire à la route actuelle. C’était un bac à traille également.