Les Hameaux

 

Tous les renseignements sont issus du livre de Jacques Verrier « Saint Maurice, au pays de Gourgois », pour en savoir plus n’hésitez pas à vous le procurer !

 

 

Antouilleux

Première mention dès 1250, le hameau semble dépendre directement de la seigneurie de Prunerie. 

Les constructions sont établies dans une légère pente est-ouest. Elles ont été élevées en bordure du chemin venant de Saint-Maurice dont le tracé empruntait un cheminement différent de la route actuelle. Les maisons s’élèvent près d’un carrefour permettant d’aller soit au nord-est en direction de Cohérette, soit au nord-ouest vers Périgneux. Il existait deux pôles d’habitats, séparés par une série de jardins, encore visibles aujourd’hui même si les constructions se sont étoffées.

Le Pinet Première mention en 1419, le hameau est situé sur la bordure sud-est du plateau qui domine la vallée de la Loire. L’habitat ancien s’est développé au carrefour de deux voies. La première vient du hameau de Gland et au-delà de Chambles et conduit au bac du Baret. La seconde relie le hameau à Gourgois et au bourg. Les bâtiments sont regroupés autour d’un S que forme le premier chemin, vraisemblablement un lieu de passage assez fréquenté par les voyageurs. Le hameau comprenait 16 constructions sur le cadastre de 1824, ce qui le place parmi les plus peuplés. 
Baret Exposé sur le flanc du relief est qui, depuis le plateau, descend vers les rives de la Loire. Cette position, dans la pente, a nécessité des aménagements importants pour l’établir : soutènements, aplanissements, creusements dans le relief. Il se situe à l’écart du chemin qui conduit depuis Gourgois ou Le Pinet vers la traversée par bac du fleuve (bac du Baret). En 1824, il était composé de plusieurs maisons et bâtiments agricoles : trois ou quatre familles y vivaient et pratiquaient l’agriculture. Une grande partie des parcelles situées en périphérie étaient cultivées et la présence de vignes était importante.

Aujourd’hui, il ne reste qu’un seul bâtiment encore en état. Dans la partie commune aux habitants du hameau figurent un bachat et un puits.

Chabannes

Première mention dès 1279, il fait partie des hameaux se trouvant dans la proche périphérie du bourg, il situé à l’ouest et séparé par un vallon où prennent naissance les ruisseaux Sabonneyre et Rivière. Il était composé de 5 maisons au début du XIXème, nombre en augmentation aujourd’hui. Il est situé à proximité d’un chemin, sans doute très fréquenté, menant à Saint-Bonnet-Le-Château.

Chaizeneuve

Première mention dès 1279, il est situé très légèrement à l’écart du chemin qui conduisait de Saint-Maurice à Pommerol. Il est regroupé autour d’un système de voirie formé de trois courtes ruelles, précédé d’une petite place sur laquelle se raccordent deux chemins. Le premier conduit vers les terres et une pièce d’eau : aujourd’hui occupé par un lavoir et un puits. Le second joint le chemin de Saint-Maurice. Le carrefour était marqué par une croix. Aujourd’hui, la voirie est restée intacte mais l’habitat est modifié.

Château-Le-Bois

Première mention dès 1239, ce hameau se trouve en limite du plateau qui surplomb la vallée de la Loire. Le relief a été entamé par deux ruisseaux qui ont formé une petite avancée, une pointe en direction de l’est et à l’extrémité de laquelle se trouve un petit promontoire, idéal pour l’établissement de la forteresse de Château-Le-Bois. Après plusieurs donations, il s’avère qu’en 1586, la bâtisse est plus tournée vers la mise en valeur des terres et la récolte de droits divers que vers la défense du territoire.

Bien engagé au XVIIème, le délabrement des murailles et des bâtiments s’est poursuivi au XVIIIème hormis pour la tour dont l’utilisation en tant que prison a été épargnée pour un temps.

Sur le cadastre de 1824 (cadastre Napoléon), ne figure que la tour ruinée et la chapelle. 

Le Chazelet Première mention dès 1291, ce hameau appartenait à la seigneurie de Saint-Bonnet. Situé dans le nord-est de la commune, dans la proche périphérie du Theil, sur un relief quasiment plat. La cadastre Napoléon de 1824, montre la présence d’un domaine unique, formé d’une maison d’habitation et de dépendances agricoles, l’ensemble organisé autour d’une cour. 

Aujourd’hui le hameau s’est un peu étoffé.

Chez le Sourd Il se trouve aujourd’hui inclus dans la partie haute de Prunerie, en bordure du chemin qui relie La Chaize et Gourgois. Constitué d’une maison isolée au milieu de broussailles.
Milamand Ce hameau Miramand, dont l’origine du nom est celui du propriétaire des lieux avant 1824, est situé au pied du Creux du Pinet, en bordure de Loire, sur un versant exposé à l’est. Depuis le nom a été modifié en Milamand. On y accède par un vieux chemin se prenant soit à Gourgois, soit au Pinet. Il constitue une très agréable et sportive destination à travers les bois. Avant d’arriver aux maisons, on peut y voir un bachat placé au milieu du cours du ruisseau, aujourd’hui rempli de pierres. En 1824, il y avait une maison et une grange accolée, placées en hauteur par rapport à la Loire. Depuis, le bâtiment fut abandonné, et depuis 1899 en face sur l’autre rive, fut construit un premier ensemble formé par des dépendances et un second composé d’une grange et d’une maison bourgeoise. Cette « nouvelle » construction se trouve en bordure de la retenue depuis la construction du barrage de Grangent. 
Coherette Première mention dès 1279, il est situé au nord du bourg. Niché dans le creux d’un vallon au sein duquel le ruisseau du même nom prend sa source. Sur le cadastre Napoléon il est composé de quatre ensembles. Le premier ensemble de forme ovoïde parait constituer une structure défensive à l’intérieur de laquelle se trouve une quinzaine de bâtiments. Le second ensemble est accolé au premier et semble en former une extension. Le troisième est situé à l’est du précédent. Il est formé de trois bâtiments composés chacun d’une grange et d’une maison, avec ou sans cour. Enfin, le quatrième se trouve au nord du premier. Il comporte six bâtiments composés d’une maison et d’une grange, avec ou sans cour et aisances. 
Ecolèze Première mention dès 1291, il appartenait aux seigneuries de Saint-Bonnet. Sur le cadastre Napoléon, on y trouve une maison conséquente à la croisée du chemin de Sabonneyre/Saint-Maurice et de celui de Pommerol à Périgneux. Elle était formée d’une maison d’habitation et de plusieurs dépendances agricoles, aujourd’hui écroulées. L’ensemble est installé dans un replat, qui domine la rivière dont le hameau porte le nom.

Le bâtiment principal est situé largement à l’écart des autres habitations. Au coeur du hameau, de forme ovoïde, se trouve une rue centrale avec de part et d’autre des maisons. 

Le moulin d’Ecolèze appartenait à Saint-Maurice jusqu’à la session, en 1852, de parcelles participant à la création de la commune d’Aboën.

Le Freyssonnet Première mention dès 1382, il se situe au nord du territoire de la commune, à peu de distance des Mures, placé sur le chemin menant du Theil et de Cohérette à Chenereilles. Installé sur le replat situé sur le flanc sud d’un relief, il domine le ruisseau de Cohérette sur lequel ont été construits plusieurs moulins dont trois en cascade, situés en contrebas des maisons et portant le nom des moulins de Fressonnet. 

Aujourd’hui le noyau ancien est conservé, même s’il a connu quelques modifications : construction de bâtiments supplémentaires dont une école au XIXème et des dépendances agricoles.

Gabelon Situé à l’extrémité ouest de la commune, il est installé dans une légère pente dirigée vers le nord, en direction du ruisseau d’Ecolèze. L’origine de son nom pourrait être lié à la perception de l’impôt sur le sel (la gabelle)

Sur le cadastre Napoléon, le hameau est constitué de deux pôles : Gabelon le haut et Gabelon le bas. La partie haute est composée par un grand ensemble auquel sont accolées deux maisons. Deux bâtiments ruraux sont associés à ces dernières. Une autre habitation est située un peu à l’écart. La partie basse formait un ensemble clos dont il reste une portion du beau mur de clôture. Présence d’un souterrain passant sous la chapelle et rejoignant Gabelon le haut. 

Gland Première mention dès 1279, ce hameau est intimement lié à la commanderie templière.

Sur le cadastre Napoléon, il est représenté sur deux sections de structure assez lâche, il représente le plus gros hameau de la commune. L’habitat n’est pas concentré mais forme un ensemble de cinq pôles regroupant chacun entre 2 et 8 bâtiments.

Gourgois Première mention en 984, ce hameau fait partie de plusieurs ensembles implantés en bordure de plateau dominant la vallée de la Loire. Il se trouve à l’est du bourg et présente une morphologie allongée dans le sens nord/sud, se calquant sur une avancée du relief. 

La petite région géographique « le pays de Gourgois » fut rattaché au bourg de Saint-Maurice au cours au Xème siècle. 

Au XVème siècle il existait un point de halte et de repos, une infirmerie, établissement que l’on retrouve généralement à proximité des itinéraires d’une certaine importance. 

Sur le cadastre Napoléon, le hameau était formé par deux ensembles. Le plus au nord, le plus important, lui même formé de deux pôles. Le premier forme un regroupement resserré de petits bâtiments dans lequel se mélangent de l’habitat et des structures agricoles. On y retrouve même une boutique. Le second est formé de bâtiments de taille beaucoup plus importante, disposés sans réelle organisation. Entre les deux se trouvent une sorte de place qui se prolonge par un espace commun avec un puits et une chapelle.

Le plus au sud est formé par un grand bâtiment et plusieurs petits, groupés autour d’un ensemble ouvert formé par deux cours. Il y figure une boutique, des habitats, une cave et des structures agricoles.

Aujourd’hui les nombreuses constructions font de ce hameau le plus important de la commune.

Les Barraques Il se trouve au sud du bourg et à l’extrémité de la combe formée par le ruisseau de Château-Le-Bois. En 1824, il était composé d’une unique habitation alors qu’aujourd’hui il est formé de plusieurs constructions, expliquant ainsi le passage de son nom de singulier à pluriel.

 Il se trouvait à la croisée de deux chemins importants au XIXème : le premier allant de Craponne à Saint-Etienne, le second de Saint-Bonnet à Saint-Etienne.

La Chaize Première mention en 1420, il est situé au nord/est du bourg dans une légère pente de direction ouest vers est et en contrebas de l’ancien chemin de Saint-Rambert, établi sur la crête.

Il y trône un pigeonnier, la plus ancienne construction pour la commune pour ce type de bâtiment, remanié au niveau de la toiture.

Sur le cadastre Napoléon, le hameau se présente sous la forme d’un habitat regroupé. La maison noble et ses dépendances forment le côté sud, les autres constructions sont établies côté nord. A l’origine cette maison noble était en forme de U avec une cour intérieure fermée par les dépendances. Dans la seconde moitié du XXème siècle, toute l’aile nord s’est effondrée.

La Goutte Ce hameau est situé dans le prolongement à l’est de celui de Gland. Il est placé à l’extrémité du plateau avant que le relief n’aborde sa descente abrupte vers la vallée de la Loire. 

Sur le cadastre Napoléon, il était composé de 4 fermes accolées en bordure d’un chemin et d’une maison plus importante, placée à l’écart.

Cette maison noble ou forte de la Goutte a été le siège d’une seigneurie, mais aujourd’hui il n’en reste rien, rasée parce qu’elle tombait en ruines. 

La Plaine – Maison Blanche Ces deux lieux-dits sont aujourd’hui regroupés sous le même toponyme de La Plaine. 

Situés en périphérie du bourg, l’unique habitation de Maison Blanche était placée à la croisée de deux itinéraires où figurait une croix. Le premier itinéraire par le Theil conduisait vers Saint-Rambert, le second permettait de descendre par Gourgois au bac de la Loire ou de desservir Gland et rejoindre Chambles.

Le lieu était bien choisi pour installer un café ou une auberge. 

La Rivière Situé au nord/est du bourg, sur le flanc d’un petit vallon dominant une zone humide appelé les Marèches et source d’un petit cours d’eau, affluent du ruisseau de Cohérette.

Première mention dès le XVème siècle, il existait de nombreuses fondations pieuses, puis sur le cadastre Napoléon, il ne subsiste que deux fermes. Aujourd’hui le hameau s’est agrandi et il ne reste que peu d’éléments des deux fermes. 

Le Mas Les maisons constituant ce hameau sont regroupées dans un petit vallon situé au nord du bourg, dans sa proche périphérie. 

Sur le cadastre Napoléon, il est constitué de deux petites maisons et d’un grand ensemble grange, écurie, cour. Aujourd’hui le lieu n’a guère changé !

Depuis l’extrémité ouest du hameau, il y a une magnifique vue sur le moutonnement des collines jusqu’au pied des Monts du Forez.

Le Theil Situé dans la pointe nord du territoire de la commune, à proximité des limites avec les territoires de Chambles et Périgneux. C’est un gros hameau, installé sur un plat de relief, dominant les vallées ou vallons situés au sud et à l’ouest. Il est placé légèrement à l’écart du chemin provenant de Saint-Rambert.

Première mention en 1239, le hameau est formé d’un ensemble central rectangulaire entouré par une circulation : au nord/ouest desserte parcellaire, au nord/est chemin desservant Notre-Dame de Grâce, au sud/est chemin reliant Saint-Maurice à Notre-Dame de Grâce puis Saint-Rambert coupant un deuxième chemin reliant Gland, au sud/ouest chemin reliant les Mures/le Fressonnet. Tous ces embranchements ont attiré des constructions hors du rectangle central. 

Les Mures Situé au nord de la commune et à peu de distance de celui de Cohérette. Il est placé sur le chemin qui conduit du Theil à Chenereilles, sur un replat situé sur le flanc nord d’un relief dominant le ruisseau de Cohérette sur lequel sont installés plusieurs moulins, dont le moulin des Mures.

Première mention en 1359, le hameau appartenait à un petit seigneur dépendant de la seigneurie de Cohérette. 

Sur le cadastre Napoléon, le hameau était plus dense qu’aujourd’hui car les habitations ont été détruites ou profondément modifiées.

Malassey Ce hameau que l’on peut rapprocher de Malassis, doit son nom à sa position géographique mal installée dans le relief. 

Situé à l’est de la commune, cette maison isolée était en bordure du chemin qui conduisait du plateau vers chez Miramand, au Baret et au bac du fleuve. Elle était construite sur le flanc sud, sur les pentes de la vallée de la Loire. C’est aujourd’hui une ruine entourée de bois.

Montchaux Situé dans la partie sud/est de la commune, sur le versant du sommet Montchaux et à peu de distance du fleuve Loire. 

Le cadastre Napoléon montre la présence de plusieurs bâtiments mitoyens, groupés autour d’une cour centrale. Parmi eux figure une boutique. 

Morier Situé sur un replat formant un plateau au pied d’un relief, sur son versant nord. En dehors des voie de communications, il raccordait, en 1824, la grande route de Lyon à Craponne au sud, et à la voie de Saint-Bonnet-le-Château, au lieu dit Montcoudiol au nord. La jonction de ces deux itinéraires formait un S dans lequel huit maisons étaient inscrites.

Première mention en 1420, il dépendait de la seigneurie de Gabelon. 

Il est aujourd’hui largement plus étoffé qu’au XIXème.

Pommerlet Situé sur un petit plateau en très légère pente sud vers nord, en dessous et à peu de distance de celui de Pommerol. Proche de la croisée du chemin venant de Saint-Maurice en direction de Saint-Bonnet et de celui de Pommerol à Périgneux.

Les constructions sont groupées dans l’angle nord/est de la croisée des deux chemins, précédées d’une immense place. Hormis trois grandes bâtisses, les maisons sont de petite taille. 

Pommerol Première mention en 1291, ce hameau n’est éloigné de Pommerlet que de quelques centaines de mètres. Lui aussi établi à la croisées des chemins : celui venant de Saint-Maurice vers Gabelon et celui conduisant à Périgneux.

Le cadastre Napoléon montre un hameau étiré aux extrémités duquel se trouvent deux grosses bâtisses. Le reste du hameau est composé de constructions beaucoup plus modestes sans réelle organisation, laissant place à de nombreuses impasses.

Prunerie Le hameau de Prunerie est formé aujourd’hui de deux composantes, une partie dite haute et une autre basse. 

Prunerie le bas établi à un croisement de chemins, n’était signalé que par la croix de Prunerie en 1824. A l’époque l’endroit le plus proche habité était Chez le Sourd.

Prunerie le haut est le noyau le plus ancien.

Construit sur un plateau en avancée, prolongeant celui de Saint-Maurice, le premier sur son flanc et le second sur son extrémité nord.

Ce hameau appartenait au seigneur de Prunerie.

Sabonnaire Situé sur la croupe d’un relief bordé à l’ouest par le ruisseau de Sabonneyre et à l’est par celui des Rivières. La partie haute des habitations est établie sur un replat tandis que la partie basse se trouve dans une pente en direction de l’ouest.

Première mention en 1318, est celle d’un moulin. 

Au XVème siècle, le hameau se trouvait au passage du chemin entre Cornillon et Saint-Bonnet-le-Château via Gourgois et Prunerie. Aujourd’hui il est éloigné des voies de communication.

Sur le cadastre Napoléon, le hameau est formé par deux groupes distincts. Le premier est installé sur le replat et est formé de constructions regroupées en forme de U autour d’un bâtiment central. Le second est de structure beaucoup plus lâche, formé de trois petits habitats accolés et d’un ensemble en bordure de cheminement; le tout dans une partie plus pentue.

Vareilles Première mention en 1291 et situé au sud/ouest du bourg sur un léger ressaut du relief, il fait face à celui de Mons avec lequel son histoire est liée.

Il existerait des souterrains en direction Château-Le-Bois, de taille réduite ne permettant qu’une circulation à quatre pattes.